OEF - Samedi 6 Juillet
La fin est proche, car aujourd’hui c’est la dernière journée officielle du festival. Il faut donc profiter une dernière fois des concerts sur la grande scène, avant d’attendre l’année prochaine.
Le début de journée est très calme, avec TANTALUM, sa chanteuse, ses deux guitares et sa powerviolence au ralenti. Vraiment pas très percutant, surtout de bon matin comme ça !
On enchaîne avec du punk hardcore très anecdotique : en effet à part ce souvenir, c’est le trou noir pour NADIMAC.
Pour les prochains, le speaker annonce le groupe avec le plus beau backdrop du festival, et il est surement pas loin de la vérité, avec ce bout de carton avec simplement écrit DARK HORSE. Au delà de cette anecdote, les australiens pratiquent du hardcore crust plutôt banal, enfin je sais pas trop quoi rajouter de plus à part le fait que c’est pas eux qui vont me réveiller.
On retrouve une partie de ROT dans le trio CRUEL FACE qui lui aussi pratique le grindcore old school, et malheureusement ça me laisse de marbre… Décidément, c’est pas la bonne matinée, surtout que le groupe, sur le papier, avait de quoi me séduire.
On pourrait penser que je bâcle volontairement cette dernière journée, pourtant non rien ne me captive, et certainement pas INVIDIOUS que j’ai déjà vu quelques jours plus tôt et qui là aussi me laisse indifférent. Le cul entre deux chaises, celui du death et du grind (moderne), ça devient malheureusement intéressant que quand les riffs sont groovy et dansant… On notera une reprise de MOTÖRHEAD en fin de set.
Et V.A.R. qui joue juste après ? Il s’agit d’un vieux groupe culte tchèque de Thrash old school, mais malheureusement qui rentre dans la catégorie dix-huitième zone. Ils sont surement très important pour la scène du pays, sauf qu’on s’ennuie plus qu’autre chose car c’est très très linéaire avec aucun riffs vraiment percutant.
La journée commence vraiment avec les Turques de CENOTAPH. Aujourd’hui la journée est pas mal accès brutal death, mais pour sur le meilleur représentant du jour est là. J’ai déjà vu le groupe il y a quelques temps, je suis donc surpris de voir les récents changement de line-up. Un Suisse est à la batterie et un Français, Mattis de DARKALL SLAVES est à la guitare.
Je ne suis pas un fan hardcore du groupe, je peux juste dire que c’était la branlée. C’est tout ce que j’aime dans le brutal death : un jeux de batterie suffocant, direct et précis, exécuté par Florent (qu’on peut retrouver dans KAKOTHANASY qui reste dans la même veine), le gars c’est un tueur et ça blaste comme il faut. A ça ajoute quelques éléments slam afin d’apporter du groove et un chanteur chauve qui fait du guttural, le tout sans aucune modernité et avec un son des plus adapté. Ça s'arrête jamais, c’est méchant et je ne peux que redemander ce genre de groupe. Batu le chanteur (qui cumule à lui seul une partie des projets du genre du pays) dédie un des derniers morceaux aux fans de goregrind qui aiment danser… L’histoire de nous appeler où nous sommes.
En parlant de danse, le prochain groupe est en plein dedans. Le groupe vient de Roumanie et est reconnus pour sa bassiste blonde déguisé en infirmière (oui il en faut peu). Le groupe rentre sur un sample de “Noma Noma Ye”, le public danse déjà sur scène, ça s'annonce super con. Entre tupa tupa mongol et accélération brutal death, le tout sans pitch et avec une caisse claire téfal, le trio rentre dans la catégorie “groupe de deathgrind débile” où le seul véritable intérêt est de les voir sur cette scène. Le guitariste, dans son t-shirt GORGUTS des plus improbables, parle beaucoup entre les morceaux, et il y a quand même beaucoup d’accélérations de rythmes à la batterie. Ça donne l’impression de voir un groupe voulant jouer un truc relativement sérieux, mais qui se noie sous l’humour bête et méchant. Et c’est pas le titre “The Final Cuntdown” (qui a la droit à son clip sur YouTube) ou l’exécution d’un “wall of love” par le public qui vont me faire penser le contraire. Ça reste bien entendu très divertissant comme type de concert, mais à consommer uniquement ici et pas ailleurs.
Après deux bon concerts, une petite pose s’impose. Je déguste donc un burger devant HOW LONG?, dont j’ai déjà plus beaucoup de souvenir. De plus c’est l’heure de la sieste, les gradins sont vides, il fait chaud, c’est pas les conditions optimales pour apprécier du d-beat très plat. Il y a deux guitares et deux chanteurs sur scène, mais il manque quand même quelques choses de percutant.
On continue dans le Tchèques avec les légendes de PURULENT SPERMCANAL, une de mes grosses attentes du jour, car c’est la première fois que j’ai l’occasion de les voir.
Groupe historique de goregrind du pays, le groupe devenu trio s'est reformé il y a pas longtemps, c’est donc naturel de les voir ici. Un backdrop représentant une main pourrie avec le logo juste au dessus annonce la couleur, et ça fait du bien de savoir qu'on va prendre une dose de “real” gore, car ça manque de plus en plus à l’OEF. Le groupe pratique une version très vieille école avec des relents groovy dans l’esprit de GUT. Donc ici pas de blast et de pitch à outrance, non c’est plus léger, mais tout aussi efficace. Le chanteur / guitariste, Maro (qui est pas bien grand) rentre sur scène en mini short jaune recouvert de motif smiley et passe son concert à sautiller partout : pour sûr ici on est là pour passer un bon moment. L’une des principales influences du groupe reste leur voisins Polonais de DEAD INFECTION, desquels ils feront une cover avec la présence de Simon de PULMONARY FIBROSIS au chant et de Sam à la basse (qui gravite aussi autour de PULMO). Des guests qui font sens, après la tournée commune des deux groupes et leur split-CD.
Dans le top des concerts du week-end, avec malheureusement pas beaucoup de gens devant eux, une preuve d’un changement constant de public et la raréfication des Tchèques sur le site.
On passe du tout au tout avec BUTCHER qui installe des crânes et des bougies (qu’ils n'allumeront même pas) dans des bouteilles de Jack sur le devant de scène. Un groupe qui n’a pas peur de voir son décor flingué par les gens qui montent sur scène !
Le groupe fait ses balances uniquement à base de “UGH” l’histoire de donner la couleur pour la suite.
J’ai déjà écrit deux fois sur ce webzine à propos des NIFELHEIM Belge, et aujourd’hui le formule change pas. Les gars jouent, ensanglantés, du black heavy de manière rapide et agressive et ponctué de cris aiguës, mais avec un gros manque d’efficacité (moins de bestialité et plus de speed ferait pas de mal). De plus c’est pas une heure appropriée, et pour ce genre de festival y’a pleins de groupes beaucoup plus adaptés, genre comme dit précédemment, DEATHHAMMER. Mais c’est dommage car ils sont à fond sur scène, et une partie du public aime ça mais il manque vraiment un truc pour casser le côté chiant et brouillon des compos. Le titre “Speed Metal Attack” vient donner un petit coup d’efficacité en fin de set. Un groupe qui buzz et qui joue partout en ce moment, on peut pas leur enlever ça !
GUTSLIT va à présent servir le rôle de “quota exotique” de la journée. C’est devenu des habitués du festival, mais on va pas se mentir, s'ils viennent souvent c’est que ça fait bien de ramener un groupe d’un pays “pas commun”, en l'occurrence l’Inde. Car musicalement c’est pas incroyable. Malgré leur imagerie débile et leur t-shirt aux motifs rose fluo (mettre une double croche barré dans le dos de leur merch et jouer autant de notes sur scène, c’est très cocasse), ça reste du brutal death basique et sérieux, et surtout très moderne. Le bassiste joue avec un turban sur le crâne, l’histoire de vraiment nous dépayser, alors que musicalement ça sonne comme tous les groupes européen du genre. Et l’histoire de ponctuer la blague, Matty, comme bien trop souvent à chaque édition, vient faire un feat sur une reprise de DYING FETUS (“Kill Your Mother / Rape Your Dog”).
Quelques mots sur DERANGED, qui continue cet enchaînement brutal death. Je connais pas plus que ça, et j’ai été relativement surpris d’entendre un truc aussi “groovy”, je m’attendais plus à un bloc de blast chiant. Les Suédois (le chanteur est en chemise à carreau pour le côté authentique), à l’image de MILKING THE GOATMACHINE quelques jours plus tôt me divertissent, mais sans plus. Il y a pas grand monde en plus de cela.
On va reprendre une dose de BDM du coup, avec DISAVOWED. Les Hollandais, déjà culte dans la scène, font partie de cette frange de groupes Européens qui vouent surtout un culte à la scène Américaine. Ici la formule est ultra carrée, le mot brutal prend tout son sens (pas comme chez GUTSLIT) et le chanteur est dans un registre guttural comme il faut. C’est pas la claque comme CENOTAPH, mais ça fait le taff. J’ai déjà vu le groupe quelques fois donc je m’attarde pas plus sur la performance, je pense juste que le combo est plus facile à apprécier en club, que lors de ce genre de journée ou les groupes s'enchaînent.
Une petite pause est la bienvenue, avec les Américains de SUPPRESSION. Ça fait partie des rares groupes de noisegrind que le festival a fait jouer, et quel plaisir !
Comme FINAL EXIT, la scène est disposé de manière originale, avec le batteur sur le côté gauche, et le chanteur / guitariste qui lui fait face.
J’avais maté quelques lives avant de venir, et je m’attendais à un truc de fou. En effet sur certains titres, le chanteur bassiste cumule deux micro, un avec pitch et l’autre sans, à la manière de PISSGRAVE. Malheureusement aujourd’hui, qu’un seul micro, et sans pitch. Mais pas grave, le set s’avère quand même très bruitiste, il faut dire qu'avoir juste une basse reliée à pleins de pédales d’effets, ça aide.
Il est marrant de voir sur le côté de scène les gars de MUNIIPAL WASTE qui viennent juste d’arriver. Ils ont l’air de passer un bon moment en tout cas ! Le set est ultra court, mais très intense, avec pas beaucoup de dialogue entre les titres et c’est tant mieux ! On veut plus de bruit dans la programmation de l’OEF !
On retourne dans le marathon BDM, avec le groupe le plus moderne de cette journée, ABNORMALITY. Je vais surement être mauvaise langue, mais le groupe, à l’image de CEREBRAL BORE, tire son succès via Mallika, la chanteuse du groupe. Car c’est pas anodin d’avoir un groupe aussi “random” parmi les 46789 combos du genre, finir sur Metal Blade.
Le concert en lui même commence mal, le son est cracra, et la basse est beaucoup trop présente dans le mix. Pour le reste c’est du brutal death standard, ni plus ni moins, avec la particularité que Mallika, entre chaque morceaux, s’exprime de la même manière que les chanteuses de metal sympho. Elle est bavarde d’ailleurs : dans un premier temps elle explique que son gros ventre et du à une grossesse, et que ça n’a rien avoir avec la bière, puis dans un second elle salue les groupes venant du même secteur qu’eux, le Massachusetts, donc SIEGE et DROPDEAD.
Le groupe me fait pas mal penser à SUFFOCATION, sauf que la chanteuse alterne growl et voix plus aiguë. Une seconde nana vient sur scène, il s’agit de Daniela, celle qui va remplacer Mallika sur la prochaine tournée (au vu de sa grossesse). Bon j’ai trouvé qu’elle avait un registre bien moins dans les graves.
La chanteuse, tel le running gag du week-end s’offre un “fuck Trump” des plus random pendant le set, à croire que c’est la devise de tous les groupes américains sur cette scène…
On continue donc avec les légendaires SIEGE qui viennent de la même région.
Il y a trois ans, le festival Bloodshed était les premiers à annoncer leur reformation sur leur affiche. Bizarrement il n’y a pas eu un engouement incroyable, pourtant on parle d’un groupe pionnier. En 84 est sortit Drop Dead, véritable bombe dans la scène punk hardcore, tant c’était rapide et hargneux. Il s’agit tout simplement d’une influence majeure pour les premiers groupes de grindcore et de powerviolence. Et il s’agit personnellement d’une de mes sorties préférées dans le genre : moins de 20 minutes de hardcore violent et extrême, avec des refrains riffs et des paroles qui restent malgré tout en tête.
J’ai déjà eu la chance de voir le groupe en banlieue parisienne, pour un concert complet et dans une ambiance intimiste, et c’était juste dingue.
Aujourd’hui le groupe joue à 20h, je trouve ça tôt pour une telle légende ! Il fait encore jour et pas grand monde est là quand le groupe commence à jouer.
Par contre sans surprise, sur scène c’est la guerre, avec la grosse énergie qui va avec. La setlist déjà est folle, mais c’est pas difficile vu qu’ils vont jouer toute leur discographie, ça commence juste très très fort ! “Break Down the Wall” / “Sad but True” / “Cold War” / “Drop Dead”, difficile de faire un début de set aussi efficace ! Le reste s’enchaîne, Robert, le batteur, qui est l’un des seuls survivants du line-up de l’époque est possédé derrière son kit, c’est dingue à voir, surtout qu’il est vraiment plus tout jeune. Le son reste quand même super fort, on distingue mal la voix, mais qu’importe. Mark qui officie au post de chanteur depuis 2016 descend dans le pit pendant “Conform” afin qu’on puisse venir hurler les paroles avec lui. Un concert historique qui se termine sur l’incontournable “Grim Reaper” accompagné de sa trompette, puis de deux reprises, “Rotten to the Core” et la tuerie que DISCHARGE ne joue plus en concert, “It’s not TV Sketch”.
Chapeau bas et merci !
Comme après REPULSION la veille, difficile de redescendre et d'enchaîner. Je regarde donc de loin cette reformation de VOMITORY. C’est le premier concert auquel j’ai l’occasion d’assister, et je m’ennuie pas mal. Déjà visuellement, le groupe rentre dans la case “death metal de beauf”, avec tous le même dress code et le même t-shirt sur le dos. Ça manque de folie, c’est faussement brutal, y’a quelques relents d-beat pour nous rappeler que c’est un groupe Suédois, mais ce soir pour moi ça passe pas.
Je préfère garder de l'énergie pour la grosse teuf de MUNICIPAL WASTE. Ça commence à peine que c’est l'ébullition dans le pit et sur scène : sans surprise c’est le chaos, et le public attendait que ça. C’est blindé, y’a beaucoup trop de gens sur scène, on voit que très rarement le groupe, mais on s’amuse bien. Ici le groupe dispose d’une heure de set, donc tout y passe, avec beaucoup de titres de The Art of Partying, l’album de référence du crossover fluo.
Tout le monde a la banane sur scène, et Tony nous explique qu’il s’agit sans aucun doute du meilleur concert de la tournée, et peut être même de la carrière du groupe, et pour une fois il est facile de les croire. Ça bouge dans tous les sens, y’a de l’énergie à revendre de partout et on en demande pas plus. Bien sur si vous avez déjà vu le groupe rien de neuf ici, toujours la même formule. Au vu de l’ambiance de folie, Tony rigole sur la prestation de CANNIBAL CORPSE, rigole sur le fait qu’ils ont pas voulu voir de slammeurs sur scène, et demande tout naturellement un Wave of Death sur le titre du même nom. La scène est amusante car pour une fois les slammeurs partent de la fosse pour arriver sur scène, et forcément c’est vite le gros bordel. Ryan introduit le prochain titre (et chantera dessus) comme un titre du premier album, rarement joué en live et dédié à la mémoire de Brandon, ancien batteur décédé cette année. Sans surprise le concert se termine sur l’hymne “Born to Party” chanté en chœur par le public. Un concert aussi bondé que NAPALM DEATH l’année dernière, mais qui fait du bien.
On commence à compter les groupes, et il en reste plus que cinq. Et place là encore à un habitué du festival, PUNGENT STENCH. Bon certes, le groupe n’a pas les droits pour jouer officiellement sous ce nom là, mais qu’importe.
J’ai vu les Autrichiens pas mal de fois, et un seul concert reste mémorable pour moi, celui du Hellfest 2014, dans les débuts de leur reformation. La setlist était old-school, c’était un vrai bonheur. Depuis, beaucoup de titres sont passés à la trappe et les sets étaient pas mal axés sur la période plus rock n roll. Je n’attends donc rien de cette énième concert, pourtant ce fut la baffe. Comme en 2014, c’est une setlist old-school avec tous les titres les plus débilos qui sont joués. Sur scène déjà le Don s’est coupé les cheveux, et le trio est déguisé en sorte de soldat avec des hauts blancs, des grosses cartouchières, des bottes et des pantalons de combat. C’est groovy et dégueulasse à souhait et ça sonne comme le VRAI PUNGENT STENCH. Que des classiques, du “Just Let Me Rot”, “Blood Pus and Gastric Juice” et surtout une fin de set sur “Dead Body Love” (!!!!) qui est mon titre préféré, et “Molecular Disembowelment” et ses bruits de bouches débiles en début de titre. Don ironise en début de set expliquant que c’est la première fois qu’ils jouent là. Sauf que cette fois ci c’était vraiment au top !
Je ne pensais pas vivre un tel set, car ils ont tout bonnement signé un des meilleurs concerts de cette édition !
Changement d’ambiance avec la machine GORGASM qui joue à minuit passé. Pas sur que ça soit un créneaux adapté pour les Américains. En effet c’est l’un des groupes de la scène les moins faciles de compréhension, alors qu’ils restent pourtant implanté dans le BDM US typique. Leur particularité c’est que les compos sont pas trop bête et méchant et y’a pas mal de plans techniques. Bon bien sûr le set a aussi son lot de titres au breaks bien vénères. Ce qui impressionne toujours avec ce groupe en live c’est qu’ils sont trois à chanter, à la manière de NILE, sauf que ici ont parle de BDM, donc ça rigole vraiment pas. Inutile de parler du batteur, qui gardera ses lunettes de soleil fluo tout le set. Ici il y a un véritable sérieux et une véritable maîtrise du style, et c’est pas étonnant qu’ils soient dans le top trois des groupes les plus adulés du genre (avec DISGORGE et DEFEATED SANITY en gros). A apprécier de préférence en salle cependant.
On apaise le ton avec du death metal cette fois, et les Népalais de UGRA KARMA. Le groupe à l’air plutôt culte, enfin surtout vis à vis d'où ils viennent. Ils ont qu’un seul album à leur actif, mais à défaut d’avoir une pochette bien classe et bien gore, c’est surtout dans le death ricains que le groupe puise son influence. C’est relativement méchant et vénère, dans la veine vieux CANNIBAL / DEICIDE, ça sonne pas tout jeune quoi.
Y’a clairement un certain niveau vu le pays, mais ça reste quand même très “DIY” musicalement. Pas un grand groupe, pas un grand concert, mais au moins un groupe sincère, et surtout au moins un groupe qui s'engouffre pas dans le BDM, comme c’est souvent le cas dans ce genre de pays.
La fin est proche, MAKKMAT entre sur scène. Le trio joue du grindcore avec des pointe de crust et une touche groovy, à vrai dire j’ai pas beaucoup de souvenirs, mais je m’attendais à mieux vu qu’on m’en avait parlé en bien.
Et c’est surtout que je tiens plus en place, et j’attends qu’une chose, PULMONARY FIBROSIS. C’est con car c’est le groupe que j’ai le plus vu sur scène, c’est donc au moins la quinzième fois pour moi que je vois la légende. J’ai zéro objectivité, car pour moi il s’agit d’un/du des meilleurs groupes que l’on ait en France.
Un backdrop reprend le logo du groupe, le sample du dernier album se lance, et c’est parti pour les trente meilleurs minutes du festival (après REPULSION bien sûr).
Et ce soir c’est grand soir, le son est ultra costaud, et on retrouve le duo Simon / Adrien au chant qui se renvoient la balle à coup de pitchshifter ultra cradingue. A côté de ça comme, depuis quelques temps c’est Pierre (BLUE HOLOCAUST) et son allure très classieuse, qu’on retrouve à la guitare. Avec ses cheveux long et son look “je joue du death metal finlandais” il apporte vraiment un feeling old-school dans le visuel scénique. Ce soir c’est sans temps morts, ils ont pour objectif de caler toute leur setlist dans un temps de set plus réduit que d’habitude. Pas le temps de papoter donc, du coup c’est violence sur violence, emmener d’une main de maître par le boss Guillaume à la batterie. Ce mec est un tueur, et c’est clairement ça qui fait la différence.
Le public, lui, a surtout envie de s’amuser pour ce dernier concert, sauf que dommage, ici c’est 100% old-school. Les seul moment de répit entre deux blasts sont les passages groovy à la MORTICIAN ou CBT, mais strictement rien de plus. Pas de fun et de bouée gonflable, c’est serious business ici !
Le chanteur de PURULENT SPERMCANAL vient remplacer Adri le temps d’un morceau, et partager le pitch avec Simon comme quelques heures plus tôt lors du set des Tchèques.
Un concert de dingue, qui s’est malheureusement vu couper le son, les gars voulant dépasser le temps de set prévu, dommage il restait juste deux titres.
Je pense à Renaud aussi, le bassiste qui avait pas l’air dans son assiette sur scène, ce qui n’a pas empêché le groupe d'effacer toute la concurrence.
Meilleur fin de festival possible et surement à l’année prochaine !
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