La veille au soir, j'assistais à EVERGREY au Gibus, vu un peu plus d'un an auparavant à la Boule Noire... Ce soir, je suis suis au Basckstage by the Mill devant SOEN, vu il y a un an et demi à la Boule Noire également... Certains hasards de la vie sont cocasses... Méritait-ce d'être souligné ? Je vous en laisserai juge...
Posté à l'entrée de la salle pour remplir mes fonctions de propagandistes acharnés car je distribue des flyers pour propager la bonne parole des concerts et festivals, apportant joie et bonne humeur sur mon passage (ce qui n'est pas une mince affaire dans la configuration surréaliste de ce concert ! J'y reviens dans un instant.)
Je n'entendrai les groupes d'ouvertures qu'au travers de la porte battante séparant la salle de concert du pub-concert, car oui, aussi surprenant que cela puisse paraître la salle est une enclave au sein d'un pub qui recevait lui-même des musiciens pour égayer ses consommateurs, occasionnant à chaque ouverture des portes un mélange des genres qui s'avérera une nuisance plutôt qu'une plus-value. L'assistance fera fi de l'incommodité et portera son attention sur ce qu'elle est venue voir plus que sur la cacophonie éphémère naissant d'un mauvais hasard de calendrier.
WHEEL ouvre le bal et à ce que j'en entends officie dans un registre évoquant KLONE à mes oreilles de franchouillard... La comparaison tiendra la route a posteriori et, croyez-bien, que ce n'est pas un maigre compliment de ma part et je rappelle que l'essentiel du set est filtré par une porte. Comptez-moi curieux de découvrir ce groupe dans un futur imminent !
GHOST IRIS quant à lui n'aura pas su me séduire, le fourre-tout death, prog-hard core à tendance mélodique ne me charme pas... Encore une fois, le prisme de mon activité de flyage ne m'offre aucun espoir d'objectivité quelconque... Cependant, le défi ayant été relevé par WHEEL, je ne pense pas que GHOST IRIS parviendra me le faire voir autrement.
J'entre pour SOEN, découvert sur scène il y a peu, de nouveau dans une petite salle presque comble. Totalement friand de leur savant mélange prog mélancolique aux relents de KATATONIA et TOOL, c'est avec une impatience certaine que j'attends le début du set en déambulant devant le merch... Très homogène quel que soit le stand observé : tout est très cher et (à mes yeux) très moche ! Je me contenterai donc de la musique que SOEN me prodiguera généreusement.
Ouvrant sur Covenant du dernier album Lotus, suivi de l'inénarrable Opal, le constat sera aussi rapide que déroutant... Le son ne sera pas au rendez-vous pour rendre justice à la richesse musicale que le groupe propose. Guitares rythmiques mal déterminées, grosse caisse «pic-pic» dénotant avec la chaleur générale des morceaux et, volume bien trop élevé... Il faudra faire contre mauvaise fortune, bon cœur et s'efforcer de chercher dans le mix les petites fioritures guitaristes et les ghost-notes de ce bon Lopez... Côté rythmique, on est pas mal servi (même si ça reste trop fort pour mes petites esgourdes), grattes lourdes, basse bien présente et claviers juste où il faut – pas besoin de tendre l'oreille pour l'entendre et jamais il ne couvre l'ensemble. Les soli percent le mix comme on attend qu'elles le fassent...
La part belle est faite à Lykaia et Lotus (les deux se partageant dix titres d'un set de treize), Tellurian aurait été laissé pour compte si Tabula Rasa n'était pas incontournable (je n'aurais pas rechigner à entendre The Other Fall personnellement...). Ce sera donc majoritairement un va-et-vient entre les deux derniers albums, agrémenté de menues vieilleries, si j'ose m'exprimer ainsi...
En dépit de ces problèmes de son, l'atmosphère semi religieuse s'installe graduellement et se trouve soutenue par cette attitude sobre du Père Ekelof (on m'a fait remarqué qu'il avait des airs de prêtre sur scène, je n'arrive pas à me défaire de cette image depuis!), impeccable dans ses vocalises, précis, touchant et impressionnant de facilité... Il en va de même pour chaque musicien dont l'éloge de la maîtrise n'est plus à faire (NB : je ne sais pas qui était le bassiste ce soir là, mais il ne faisait clairement pas tâche!).
La prestation s’achèvera par le morceau titre du dernier album devant des ouailles ravies, personnellement l'acoustique aura dévalué le concert et une setlist moins promotionnelle m'aurait vraiment fait passer un meilleur moment mais on ne peut qu'être respectueux devant le professionnalisme des musiciens de SOEN. Au plaisir, de le voir à nouveau dans une salle à la hauteur de leur musique. Ite missa est.
Setlist :
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