Tour Report - BARE TEETH Asie 2019

Bare Teeth

Sound Live House, Taipei (Taïwan)

du 07/06/2019 au 16/06/2019

BARE TEETH (Punk Rock, France) était en tournée en Asie début juin et ils nous en ont fait un petit tour report. Récit d'une virée 

Aujourd'hui, nous vous proposons les concerts donnés à Taïwan dans une ambiance chaude et moite ! La suite de la tournée au Japon, ce sera pour demain matin...

Un grand merci à BARE TEETH d'avoir joué le jeu du Tour Report qui se décompose donc en deux partie, la première à Taïwan, la deuxième au Japon.

Crédit photos : Phenix Galasso Photography + Frogix Studios

Jour 1

Les débuts de tournée sont toujours un peu stressants, en particulier quand ça repose sur le fait de ne pas louper un vol pour l'autre bout du monde. Trouver le sommeil après avoir terminé sa valise, vérifié et revérifié n’avoir rien oublier sans tenir compte de la petite voix qui te dit « Au fait, t’es sûr d’avoir bien pris ce truc ? » est tout aussi compliqué, surtout quand tu dois te lever à 3h00 du matin. Ça n’a pas loupé : première nuit blanche !

Le ventre vide, je décolle de chez moi avec le van à 3h30 pour aller récupérer les autres membres du groupe chez Titouan, le guitariste. Apparemment, ils ont réussi à dormir quelques heures, vues leurs mines enfarinées. On charge les valises et le matos dans le van, puis on fait un crochet par chez Phenix, le photographe/vidéaste qui nous accompagnera pendant ces deux semaines de virée asiatique. Direction l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.

Le voyage n’a rien de vraiment agréable : tout le monde est crevé, et rouler de nuit sous une pluie battante est franchement pénible. On arrive vers 6h00 du matin au parking, et après un coup de navette, on peut enfin larguer nos lourdes valises dans lesquelles on a embarqué notre merch, ainsi que mon pedalboard et celui de Titouan. Merci Taurus Amps pour les solutions portables, ça nous évite d’être trop tributaires des amplis sur place. Nous embarquons aussi Roch Deroubaix, le batteur de HOLISPARK, qui était déjà parti avec nous en Chine l’année dernière.

Pas de mauvaise surprise sur le nombre et le poids autorisé pour nos valises, tant mieux.

Après une courte escale à Amsterdam, paye ton bilan carbone catastrophique, on s’envole vers Taipei. 13 heures de vol, rien que ça, et j’étais un peu anxieux de voyager avec China Airlines, la compagnie taïwanaise : mauvaises critiques, service à bord pas terrible, … bah, que dalle. Le zinc est super propre, ambiance super cosy, système multimédia bien foutu, ravitaillés en snacks et boissons très régulièrement et repas de qualité. Un coup de tampon, on valide tous.

Forcément, on atterrit à Taipei à 6h00 du mat’, heure locale, complètement fracassés … et on arrive juste après un espèce de voyage organisé, façon colonie de vacances, en provenance du Vietnam. Passer l’immigration n’a jamais été aussi long. Heureusement, les autorités locales ne semblent pas vouloir faire d’histoire malgré nos guitares sur le dos. Pour ceux qui ne le savent pas, nos tournées n’ont rien de professionnel, ou du moins « légal » : nous n’avons pas de visas de travail ou de visas d’artistes, et s’il advenait que les autorités se rendent compte que nous jouons avec un visa de tourisme, elles pourraient très bien nous refuser l’accès au territoire et nous demander de racheter un billet d’avion pour rentrer à la maison … et nous n’aurions qu’à nous exécuter. Pourquoi ne pas faire ce type de visa ? Simple : c’est long, ça coûte une couille et on claque déjà assez de blé comme ça. Ces trucs là, c’est réservés aux artistes « rentables », qui sont payés sur leurs dates et qui peuvent faire dans les règles de l’art.

Une fois nos valises récupérées, on rencontre ENFIN Yuki et June, les organisateurs du Punk Strike Festival. On fait un rapide stop par le konbini (épicerie) de l’aéroport, histoire de boire un coup et on en profite pour aller prendre l’air … et subir les 35 degrés minimum et l’humidité propre au moins de Juin ! Il fait un temps magnifique, mais on appréciera la fraîcheur des climatiseurs. On prend une navette qui nous amène à une aire de service, pour prendre ensuite un bus en direction de Kaohsiung, la ville où nous jouons le premier soir. Voyage sans encombre, et environ 5 heures plus tard, on arrive à l’hôtel.

Yuki et June ne se sont pas foutus de nos gueules : l’hôtel défonce !!! Lits super spacieux, climatisation, tout est hyper propre. On doit se réfréner de piquer un roupillon, sous peine d’être encore plus décalqués avec le jetlag. On a quelques heures à tuer avant de se retrouver pour le dîner, donc on part se balader dans le quartier. Taïwan a un côté assez japonais dans la manière dont les rues sont organisées, à une différence près : j’ai jamais vu autant de scooters. Il y en a littéralement PARTOUT, stationnés sur les trottoirs ou en mouvement.

5 faces de craies avec des tatouages, ça se fait remarquer dans une ville comme celle-ci et on se fait alpaguer par quelques locaux qui veulent discuter avec nous. Ca fait hyper plaisir, et eux semblent ravis de pouvoir discuter avec des personnes qui viennent de l’autre bout du monde. On cherche un bar pour boire une bière locale bien fraîche, et on a fait chou blanc. Par contre, on trouve de super fringues avec du français approximatif dessus. Qu’importe le pays d’Asie où tu vas, ça semble être un classique immanquable.

On se retrouve pour le dîner et on file dans un restaurant local, accompagnés par Yuki, June et une partie du staff du Punk Strike Festival. On est rapidement rejoint par Johnny Pandora et sa clique. Johnny Pandora fait du rockabilly et comme tous les japonais, il ne fait pas les choses à moitié : tout le monde a son perfecto customisé sur mesure, des accessoires à tous les niveaux et même si les bananes ne sont pas dressées pour ce soir, le moindre détail est soigné. Au fur et à mesure de la soirée, on s’apercevra qu’ils ont joué à côté de chez nous, connaissent certains des bars où on a nos habitudes et ont déjà rencontré pas mal de nos potes sur Lille. Small, small world !

On va aussi s’apercevoir d’une chose ce soir là : les taïwanais, June en particulier, ne sont pas là pour beurrer des sandwiches. Ils boivent la bière dans des verres pour enfant, mais se la torpillent façon « shot ». La bière taïwanaise est vraiment insipide, pour nous qui côtoyons la Belgique très régulièrement. Par contre, ils ont le même tord-boyau qu’en Chine et comptent bien nous mettre une taule avec ça : le baijiu.

On a le choix dans les saveurs proposées : 54 ou 58 degrés, l’un étant aussi dégueulasse que l’autre. Le premier shot goûte le pneu et râpe bien le gosier, le deuxième passe nettement mieux vu que le premier a annihilé ton sens du goût et cautérisé de ta langue jusqu’à ton estomac.

June veut me plier, je relève le défi vaillamment. Johnny est le premier à rentrer à l’hôtel : le mec est pro et n’a pas envie de se retrouver mort-saoul la veille de la première date. Je me rentre à l’hôtel vers minuit, avec un sacré coup dans l’aile, en laissant les autres derrière moi.

La fin de soirée semble avoir été épique : Roch a dégueulé en rentrant à l’hôtel, June voulait faire la tournée du strip clubs, Tom (basse) et Titouan se demandaient si les salons de massage ne faisaient que des massages et ils ont été vite fixés : après s’être littéralement fait attraper par les couilles et par les tétons en pleine rue, ça ne laissait plus trop de doutes sur les services proposés.

Clap de fin, la journée a vraiment été longue.

Jour 2

Vu notre état de fatigue, on est restés à l’hôtel une bonne partie de la journée avant de se bouger à Paramount Bar, la salle où nous jouons ce soir. Le lieu est vraiment chouette, déco au top, vente de Cds de groupes locaux, shots de tequila à 1,50€, …

Tout le monde semble avoir pris cher la veille et l’ambiance est assez relax. On rencontre les coréens de SMOKING GOOSE, les chinois de SUCKER et le groupe taiwanais qui ouvrent la soirée. Tout le monde se débrouille avec son niveau d’anglais, et les liens d’amitié se tissent naturellement.

On attaque nos balances et il semblerait que le lighteux teste sa machine à fumée … raté, la tête Taurus de Titouan est en train de cramer, malgré un passage en 110V. Cette tête a déjà voyagé au Japon et en Chine sans aucun problème, mais ne semble pas avoir supporté un truc propre à Taïwan.  On va devoir composer avec les conditions propres à ce soir. Boss SD-1 dans un Roland Jazz Chorus, paye ton son tout droit venu des enfers !

Après les balances, on se ravitaille au 7-Eleven du coin. Les konbinis fournissent une bouffe décente, chaude ou froide, mais surtout à des tarifs imbattables. On croise un expat’ qui engage naturellement la conversation avec nous. Son groupe, APE APOCALYPSE, joue avec nous le lendemain à Taichung, et il vient nous voir ce soir.

On sent que la soirée de la veille a fait mal et l’ambiance est plutôt calme. La salle n’est pas blindée mais l’ambiance est super détendue. SUCKER joue un punk/rock très orienté rock ‘n roll et reggae sur certains morceaux. SMOKING GOOSE font du pur punk/rock sauce 90’s et Johnny Pandora nous régale de son ambiance retro 50’s. Les groupes taiwanais ne sont pas en reste, et la prestation de 福川組 (FUKUKAWAGANG) est au top. Leur chanteuse, Tracy, envoie salement du lourd entre chant mélodique et growl metal … difficile à croire tant son physique tranche avec son attitude et ses capacités vocales.

A notre tour de monter sur scène, et ça nous tardait un peu. L’ambiance se chauffe doucement au fur et à mesure de notre set, et le public et les groupes sur place semblent décidés à faire la fête. Ce n’est pas la clim sur scène qui nous empêchera de suer à grosses gouttes. 30 minutes de set, envoyé à fond les ballons, public ravi, mission accomplie.

Après le concert, on prend juste le temps de ranger notre matos, boire un coup et discuter avec quelques locaux. Johnny Pandora essaie la moto customisée d’un local, on discute musique, puis on bouge dans un restaurant tout proche. Le principe est le même qu’hier : les plats arrivent au fur et à mesure, tout le monde pique dedans, les bières taïwanaises défilent … ainsi que ce putain de baijiu.

Désolé, on la fait soft ce soir vu la taule de la veille. On se venge sur la bouffe locale et des spécialités bien curieuses, comme des crevettes frites sucrées avec une espèce de mayonnaise dessus … et bizarrement, c’est bon ! On repasse par Paramount Bar, on rembarque le matos, retour à l’hôtel, dodo.

Jour 3

Après une courte nuit, et une deuxième nuit blanche pour ma part, on se saque de l’hôtel vers 11h00. Phenix et moi avons eu le temps de passer par un konbini pour se chercher de quoi bouffer, les autres sont un peu pris au dépourvu. La tournée prend des allures de colonies de vacances, car nous voyageons tous dans le même car. Visiblement, tout le monde a plus ou moins le même objectif : rattraper le sommeil en retard. On arrive directement à SOUND Live House à Taichung, où se tient le Main Event du Punk Strike Festival.

La salle est en fait un complexe avec des locaux de répétition, un petit magasin de musique, une grande salle de concert et un bar avec une seconde scène, le tout étant géré directement par Yuki. On bouge nos affaires dans les backstages avant de s’écrouler sur les canapés.

L’endroit se remplit super vite et les concerts démarrent dès 14h00, le pochetronage aussi. On voit les kids taïwanais se taper du Jim Beam au goulot dès cette heure là, et ça n’ira pas en s’améliorant. Une bonne vingtaine de groupes jouent ce jour là, répartis sur 3 scènes de tailles différentes. L’ambiance est là dès le début du festival et on se fait un max de potes. On retrouve les gars de APE APOCALYPSE, et on sympathise avec les THE SOSO’S. Ces deux groupes sont composés d’expatriés vivant à Taiwan, et ils vivent tous ici depuis des années. Tous louent le côté très « chill » de Taiwan. Bien qu’ils ne parlent pas tous le chinois, il est assez facile de se faire comprendre en anglais ici.

Il fait encore une chaleur de bête à l’extérieur et je suis pris de quelques crampes d’estomac. Fatigue, alcool, bouffe locale … direction le supermarché d’en face pour quelques fruits frais, et le Mac Do d’à côté pour me vider. Les chiottes de SOUND Live House sont à l’avenant de l’état d’ébriété du public et sont surtout de type japonais : une sorte de rigole dans le sol au dessus de laquelle tu t’accroupis, avec une chasse d’eau au pied. Je suis pas assez familier avec l’exercice et l’odeur suffocante du lieu ne m’incite vraiment pas à tenter l’expérience.

Les expat’ veulent aussi nous rincer la gueule. On teste une espèce d’alcool local qui goûte le chewing-gum trop sucré, et qui semble n’avoir aucun ingrédient naturel. Une horreur. Un gars tient un stand « Pizza Punk », et June m’explique que ce gars a joué dans le plus célèbre groupe de punk à Taiwan. En tous cas, faire des pizzas sur un stand minuscule par cette chaleur, le mec a du mérite.

On fait un rapide crochet par l’hôtel pour déposer nos valises. Encore plus mortel que celui de la veille. On risquerait bien d’y prendre goût, mais pas le temps de nous attarder.

La journée bat son plein, les kids taïwanais sont de plus en plus défoncés mais pas une once d’agressivité, mon bide se remet d’aplomb, les groupes défilent. Dès que Johnny Pandora a fini de cramer le dancefloor, on investit la scène pour un rapide soundcheck. A mon tour d’avoir des problèmes avec mon matos : il semble y avoir des soucis d’interférences électriques dans la salle, et mon ampli émet parfois des grésillements ou des claquements. Heureusement, la salle est bien équipée en ampli, et la tête Orange sur place fera largement l’affaire. C’est un sacré avantage de jouer en Asie, car les salles sont toujours équipées d’amplis et de batteries complètes, même si on préfère emmener un minimum de matos pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

La tension monte au moment de notre entrée en scène et le public est ultra réceptif. Venant de loin, on est une attraction ici, mais je doute que beaucoup de taïwanais nous connaissaient avant ça. Ça ne les empêchera pas de foutre un bordel monstrueux. Ça pogote, ça slame, ça lance du circle pit et ça nous file d’autant plus d’énergie qu’on s’empresse de leur rendre. L’énorme climatiseur de la salle semble être au bout de sa vie, tant tout le monde dégouline de sueur. On loupera THE LAST PUNCH, le groupe de Yuki, qui enchaîne juste après nous dans le bar mais on a besoin de se sécher et de récupérer des points de vie.

Une fois que le dernier groupe a fini sa prestation, on va passer la soirée à quelques pas de là, dans un resto assez typique sous une terrasse couverte. Le cadre est vraiment mortel. June, qui a picolé toute la journée, veut encore me challenger avec son putain de baijiu et me sert un verre de cowboy. Je ne le descendrai qu’à une condition : il se sert le même et il le descend avec moi, et s’il me ressert, il se ressert aussi. Finalement, il coupera le shot en deux et quittera la table rapidement après ça. J’ai la victoire modeste, vu que j’ai pas bu une goutte d’alcool de la journée avant ce verre.

La bouffe est plus ou moins la même que la veille, et ne mangeant pas de viande, le choix est assez limité. Néanmoins, on commence à faire le tour des tables, et on passe un bon moment avec tous les groupes … et on retrouve June complètement mort sous une table. Tout le monde nous dit que c’est normal, il finit régulièrement dans cet état là et ses potes se chargeront de lui pour la fin de soirée.

De notre côté, on rentre à pied à l’hôtel en laissant le matos à la salle. Encore une grosse journée, et on a besoin de repos.

Jour 4

Le planning est plus ou moins le même qu’hier : on se casse de l’hôtel à 11h00 après un rapide passage par le konbini du coin pour se choper un petit dej’, vu qu’on s’est levés trop tard pour le prendre à l’hôtel. On fait un rapide crochet par SOUND Live House pour récupérer nos affaires et le bus prend la direction de Taipei. On se tope aussi un peu de bouffe sur une aire d’autoroute mais pas le temps de s’attarder, vu qu’on a un horaire de balance à respecter ce jour là.

Après un rapide arrêt à l’hôtel pour déposer nos valises, on repart en taxi vers Revolver. Le bar est mortel, la salle à l’étage et le backstage à l’étage au dessus. La salle est climatisée et blindée de ventilateurs et je passerai la journée à ne pas savoir ce qui est le mieux : se geler les miches à l’intérieur ou suffoquer à l’extérieur.

Une fois notre balance terminée, et ravi de constater que nous n’avons pas d’autres problèmes techniques, on se dirige vers la Freedom Plaza à deux pas pour faire les touristes. Le lieu est magnifique, avec l’opéra de Taipei et l’énorme mémorial dédié à Chang Kai Check. Encore une fois, on ne passe pas inaperçus et on se fait alpaguer par des touristes, sûrement indonésiens, pour se faire prendre en photo avec eux pour les plus téméraires. Les plus timides se contentent de nous photographier en ‘scred et de claquer ça sur Instagram. Je doute qu’ils nous connaissent mais on doit faire très exotiques par ici. On ne les verra pas au concert, malgré notre insistance. Le moment est d’autant plus what-the-fuck qu’il y a une énorme messe catholique au pied du mémorial, avec chant chrétien à burne sur une scène énorme. On veut demander à jouer là ce soir après le show mais Winnie, notre accompagnatrice, semble penser que c’est une très mauvaise idée. On en profite pour acheter quelques souvenirs, prendre des photos puis on refait un tour par une épicerie pour toper un peu de bouffe et à boire. Encore une fois, nos dégaines ne passent pas inaperçues et on se fait alpaguer par deux touristes anglaises … qui ne viendront pas non plus ce soir.

Les concerts commencent et Revolver est vraiment blindé. Ambiance au taquet et quand notre tour vient, c’est l’émeute. Tout le monde est bouillant et on joue l’un de nos meilleurs shows. Ça bouge dans tous les sens, nos systèmes sans-fil nous permettent d’aller communier avec le public et tout le monde a une énorme banane sur la gueule. Une bonne reprise des Ramones avec Yuki au micro, qui débranche la gratte de Titouan au passage, les retours qui ne tiennent plus en place … ça défonce. Comme on est les derniers à jouer, on n’échappe pas à un rappel et on invite le public à venir chanter avec nous. Une reprise de "Josie" de BLINK 182 avec SMOKING GOOSE, puis une reprise de "My Sweet Dog" de HI-STANDARD qui surprend le public taiwanais. HI-STANDARD est très populaire ici, et ça les rend encore plus dingue. Apothéose !

On se finit encore dans un resto du coin, et la clim a totalement raison de ma voix. Je suis aphone pour le reste de la soirée, ce qui ne me rassure pas du tout et ne me donne pas le goût de la fête. Fin de soirée en pente douce, retour à l’hôtel, les autres finissant la soirée à picoler sur le trottoir. Encore des soucis à trouver le sommeil ...

Jour 5

Et vient le douloureux moment de partir. Tout le monde est un peu emmerdé, June et Yuki nous ont promis la veille de nous faire revenir pour d’autres événements qu’ils organisent. Là, ils doivent être en PLS dans leurs lits. On croise les Johnny Pandora et les gars de SUCKER, on se fait des câlins et on se promet de se donner des nouvelles. Facebook peut être interdit en Chine, ça n’empêche pas les gars de SUCKER de savoir comment y accéder. On retrouvera sûrement les gars de Johnny Pandora à Yokohama d’ici une semaine.

Winnie nous accompagne à l’aéroport. La gare est toute proche, une heure de train et on y est.

J’avais pris des précautions quant aux poids des bagages, mais on en a pris trop et j’avais totalement sous-estimé le truc : on se fait saigner de 400 balles, et pas en monnaie locale ! C’est pas avec le merch qu’on a vendu qu’on va se récupérer nos thunes. On compte sur vous, les japonais !

Winnie est super émue de nous abandonner au checkpoint sécurité. On reste en contact et on se donnera des nouvelles. Toute l’équipe du Punk Strike Fest a été hyper pro et super accueillante.  Taïwan a été une grosse découverte : certains côtés rappellent le Japon, mais sans le côté guindé, et avec un côté bordélique propre à la Chine ou certains autres pays asiatiques. On n’a qu’une hâte : revenir au plus vite !

... (to be continued)


par Simony le 23/06/2019 à 10:36
   1167

Commentaires (5) | Ajouter un commentaire


Jus de cadavre
membre enregistré
25/06/2019, 07:40:38
"On a le choix dans les saveurs proposées : 54 ou 58 degrés, l’un étant aussi dégueulasse que l’autre. Le premier shot goûte le pneu et râpe bien le gosier, le deuxième passe nettement mieux vu que le premier a annihilé ton sens du goût et cautérisé de ta langue jusqu’à ton estomac."

Énorme XD

Excellent tour-report ! Vivement la suite !

JTDP
membre enregistré
25/06/2019, 09:33:34
Excellent !!! on y est totalement ! vivement la suite !

Joris
@185.228.230.86
25/06/2019, 18:39:53
Excellent ! Tout ça nous fait rêver et voyager avec vous. Merci !

Humungus
membre enregistré
30/06/2019, 06:00:17
Toujours aficionados de tour report en ce qui me concerne.
Donc merci les gars.
Ce qui m'a le plus surpris dans celui-ci :
Que les autochtones soient surpris de vous voir et vous prennent en photo. Etonnant. Imaginez que l'on fasse la même chose à chaque asiatique croisé chez nous... Bon, j'ai bien conscience que la proportionnelle visible n'est pas la même mais tout de même...

Humungus
membre enregistré
30/06/2019, 13:58:48
Ah et puis les gars, vous qui êtes apparement fan de tattoos, la scène taïwanaise est l'une des meilleures du moment. Donc la prochaine fois que vous allez jouer là bas, pensez-y...

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5 lettres : MAUVE. 

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J'imagine que c'est sans Alex Newport, donc, pour moi, zéro intérêt cette reformation.

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