Les Éditions des Flammes Noires vont sortir mi-mars une biographie de BEHEMOTH (Black / Death Metal, Pologne) intitulée Devil's Conquistadors de Lukasz Dunaj (traduction de Marie Husson).
Quatrième de couverture :
"Voici la biographie de Behemoth tant attendue ! Behemoth est le groupe polonais qui a commencé très modestement et qui aujourd’hui est au sommet de son art. Le succès actuel du groupe est indissociable de Nergal et Inferno, pourtant leur histoire rappelle des débuts chaotiques dans l’underground, quand la Pologne faisait toujours partie du bloc soviétique.
Au-delà d’une success story, Behemoth est un groupe qui est entré dans la légende et qui a su intégrer la pop culture et le monde du show business, pourtant comme Nergal le rappelle : « nous n’avons jamais fait de compromis ».
L’auteur retrace l’histoire du groupe jusqu’à leur album acclamé par les fans et la critique The Satanist, s’appuyant sur les nombreux témoignages des membres passés et présents, le tout accompagné de très nombreuses photos."
490 pages, 16.5 x 23.5cm
Prix de vente : 40 euros.
En ce qui me concerne, ça va de Théléma 6 à The Satanist.
Avant, ça ne m'intéresse pas vraiment.
Après ça ne m'intéresse plus.
Pas grave, tout ce qui a entre les deux est fantastique.
"Nous n'avons jamais fait de compromis"...
C'est vrai.
Participer à THE VOICE, c'est au delà de la compromission.
Il est évident que Behemoth génère une jalousie incontrôlable chez foule d'individus, ce qui doit d'autant plus faire jouir Nergal & co. Car qu'on les apprécie ou non, personne ne peut renier le tour de force qui est le leur, là où tous les autres ont échoué.
On ne peut pas nier que leur parcours est impressionnant. En arriver là en faisant une musique aussi extrême. Des tréfonds de l'underground à la une de Gala en Pologne
De mon coté j'ai abandonné après The Apostasy, mais un album comme Zos Kia Cultus fait clairement parti de ceux que j'ai le plus écouté tout genre confondu.
Aujourd'hui par contre sur scène ce n'est plus du tout possible pour moi. Les Kiss du Black Death ! Mais qu'on aime ou pas, Behemoth aura marqué à jamais la scène extrême.
Justement je trouve qu'ils n'ont pas tellement marqué la scène extrême, il me semble que, par exemple, un groupe comme Ofermod qui n'aura jamais le millième de leur succès a eu un impact bien plus profond sur ce qu'est la scène aujourd'hui. Ceci-dit ils ont sans doute une influence considérable en séduisant de nouveaux venus pour qui ils seront une porte d’entrée vers un monde qu’ils ne soupçonnaient pas mais je parlais d’un point de vue strictement musical.
Après ce n'est que l'avis de quelqu'un qui n'apprécie pas vraiment leur musique sans bien la connaître d'ailleurs (entendu plusieurs morceaux quand même et vu en concert mais je serais bien incapable de comparer les albums entre eux par exemple).
Pour ma part, de thelema 6 à demigod. Satanica à la rigueur, le reste ne m'intéresse pas, notament les 3 derniers. C'est bien foutu, mais l'ennui complet.
Les prestations live de leur dernière période m'emmerdent pas mal aussi, les capuches et le jeu statique de Nergal derrière son pied de micro plus gros que lui.... On es loin de l'énergie brute qu'ils dégageaient periode thelema / ZKC.
Voila ça c'est dit. Par contre gros respect quant même rien que pour 2 ou 3 albums incroyables, le parcours, l'intelligence, la determination de nergal et de son groupe...
Pour moi Behemoth se résume à "The Satanist". Un album que je trouve vraiment puissant. Avant ça ( pour le peu que j'ai écouté, à partir de "Demigod") et même si c'est bien foutu, j'ai l'impression d'entendre un mix entre Morbid Angel et slayer.
Par contre j'ai l'impression que le dernier album est passé un peu inaperçu. Pas vu beaucoup de chronique etc...
Peut-être que Nergal n'a rien cédé sur le plan artistique, mais dire qu'on ne s'est jamais compromis après avoir été juré dans The Voice est quand même une énormité. Et il le sait, ce n'est pas un imbécile. Il doit d'autant plus se marrer d'asséner ça à des gens qui ne lui répondront rien, journalistes pros ou fans. Cela fait partie du grand spectacle égotique que Behemoth est devenu (je les ai vus il y a quelques mois, vous vous en rappelez).
Mon unique précédente rencontre en 2004 était certes un peu théâtrale déjà mais le manque de moyens était bénéfique, finalement. La musique était également plus brute. Après, comme je n'ai jamais aimé le Black-Death à la base je ne suis pas le mieux placé pour en parler... sauf que ce groupe est effectivement devenu incontournable.
+1 Buck Dancer, pour moi c'est The Satanist et le reste je n'accroche pas plus que ça.
Par contre, il faut se souvenir par quoi est passé Nergal quand même, la détermination de ce mec est quand même à saluer. Ensuite, il y a le pays dans lequel il le fait, c'est tendu quand même.
Alors c'est un personnage, un groupe clivant mais pour moi c'est l'essence même de l'art, ne pas laisser indifférent.
Ca me rappelle un peu Cradle Of Filth avec Dani qui brisait les codes du Black Metal en s'affichant en train de faire la vaisselle, pour moi ce sont des artistes qui participent à faire bouger les lignes des codes d'un genre, c'est en cela que Behemoth aura été important pour la scène (au-delà de la musique bien entendu)
"Avec Dani qui brisait les codes du Black Metal en s'affichant en train de faire la vaisselle"
Putain Simony ! Mais quel flashback que voilà !
Quand je suis tombé pour la première fois sur ce poster de HARD N' HEAVY (il me semble), mon sang n'avait fait alors qu'un tour :
Mais comment osait-il blasphémer ainsi ce nabot ?!?!
Avec le recul et le grand âge, mon discours est forcément moins tranché.
... ... ...
Sauf que, musicalement parlant, cela allait aussi de paire pour moi avec le début de la fin pour CRADLE.
Coïncidence ?
Personnellement je résume Behemoth à deux albums: "The satanist" mais aussi "Sventevith (storming near the Baltic)" issu de leurs débuts plus black. Leur période plus orientée death ne m'a jamais intéressé, et les deux derniers qui sur le papier auraient pu me plaîre ne m'ont pas marqué malgré quelques morceaux sortant du lot (par exemple "Versus Christus").
En espérant que ce soit mieux que le précédent bouquin qui n'était qu'une succession d'interviews pioché ici et la et d'un ennuie mortel.
Musicalement rien a reprocher mais les cilps de grâce ça devient des mauvaises parodies d'eux même
des artistes qui participent à faire bouger les lignes des codes d'un genre
Je déteste ce type de formules actuelles - rien de personnel en revanche - ça me fait penser au "se réinventer" et d'autres conneries du genre. Pouark.
@Gargan, je te trouve très disruptif !
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