Voyage au centre de la scène : le tape-trading
Asshole
Voyage au centre de la scène : le tape-trading !
"Imaginez un monde sans Internet, sans Spotify, sans YouTube, sans Peer to Peer, sans graveur de CD ! Imaginez un monde où pour promouvoir le Metal underground, il fallait s'échanger des K7 que l'on bourrait au maximum de démos, de bootlegs ou d'enregistrements sauvages.
Bref, imaginez un monde disparu : celui du Tape Trading !"
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Humungus
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Toute ma jeunesse.
Mais franchement, je ne regrette pas cette période : Le nombre d'heures "perdues" à remplir des K7s et faire les pochettes bordel... ... ...
RBD
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Dans son livre "Extremity Retained", Jason Netherton met en lumière l'importance énorme que ce phénomène a eu lieu dans la naissance de la scène. Tous les acteurs isolés dans leurs coins du monde échangeaient par ce moyen, et cela leur permettait de faire connaître leurs groupes auprès des premiers passionnés. De cette manière, tous les grands groupes se connaissaient déjà alors qu'ils étaient les uns en Floride, les autres en Suède, d'autres encore ailleurs et qu'ils préparaient leurs premiers albums, avant de se rencontrer de visu enfin lors des premières tournées internationales de Death Metal.
Pour ma part j'ai découvert le Metal alors que je venais de passer au CD. Je n'ai pas pratiqué le tape-trading proprement dit, mais les fameux repiquages étaient activement pratiqués au collège et au lycée, c'était la matière dominante de ma première discothèque plutôt orientée Punk Rock francophone (à défaut de connaître autre chose) sans que je n'échange beaucoup en retour... Les cassettes (Type II !) bourrées selon leur durée, parfois effacées au scotch (ceux qui ont pratiqué comprendront) pour réutilisation, j'ai bien connu.
Plus tard j'ai pu me montrer plus généreux avec mes premiers CDs de Metal, Rock Indé ou Grunge (c'était l'époque) qui bénéficièrent souvent à mon entourage. Mais la demande se calma subitement quand je me suis mis au Metal extrême, car j'étais toujours le seul à écouter cela parmi mes amis : j'ai vécu cette passion assez isolé pendant les premières années. Quand j'ai commencé à tisser des relations dans le milieu Metal, Internet était déjà généralisé, le p2p, napster, les magazines avaient des samples, et le contexte avait trop changé.
Aujourd'hui la curiosité musicale aux marges demande moins d'efforts, alors que le choix est beaucoup plus large, c'est très différent.
NecroKosmos
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Âge oblige, j'ai connu à fond cette époque et elle était formidable. Evidemment, aujourd'hui, il y a internet mais le gros avantage du tape-trading, c'était que, par défaut, un tri s'effectuait, copie après copie (de K7). Aujourd'hui, n'importe qui peut mettre n'importe quoi sur le web et c'est bien dommage car, maintenant, on y trouve n'importe quoi. Donc, dans un certain sens, oui, je suis nostalgique de cette époque, une époque où tout était à faire et à créer.
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Dans son livre "Extremity Retained", Jason Netherton met en lumière l'importance énorme que ce phénomène a eu lieu dans la naissance de la scène. Tous les acteurs isolés dans leurs coins du monde échangeaient par ce moyen, et cela le(...)
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Toute ma jeunesse.Mais franchement, je ne regrette pas cette période : Le nombre d'heures "perdues" à remplir des K7s et faire les pochettes bordel... ... ...
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Um som genuíno e nostálgico.Eu olho para Um poema morto, com grande carisma, com a esperança de que a boa e velha desgraça dos anos 90 ainda respire. Abstract Existence, talvez, seja o &(...)
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Je milite pour le retour de la k7 et les lecteurs cd dans les voitures . spotify et compagnie
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