Selon moi, cela tient plus de la hype.
Par contre, à titre perso, j'aime bien ce format, la nouvelle démo de DIONYSIAQUE, par exemple, au format K7 c'est nickel, j'ai certains albums de Black Metal aussi comme ça, cela permet effectivement de distribuer pour pas trop cher. Mais c'est aussi parce que j'associe ce format aux démos que j'ai une certaine tendresse pour la K7.
Il y a aussi une différence de son et sur certains albums que j'adore (IRON MAIDEN, PARADISE LOST), j'aime bien varier les supports, cela permet de redécouvrir l'album que je connais par coeur...

Je rejoins le commentaire précédent. J’ajoute que, l’artwork ayant une place particulière dans le métal, plus la surface est importante… une partie pour moi de la raison de l’affection du vinyl.

N'ayant pas connu la période cassette, même si j'en ai utilisé pour copier des cd (mes débuts avec un walkman encore à cassette...), je n'ai aucune attache à ce format que je trouvais ni pratique, ni de bonne qualité sonore. Je pense donc aussi que c'est une mode qui passera. Et qui n'intéresse au final que ceux (ou presque) qui ont connu l'âge d'or de la k7. Ce que je comprends totalement ! De mon côté j'adore par contre le vinyle (pour l'objet, le son, l'artwork comme dit plus haut) et surtout les cd qui correspondent totalement à toute la période de mon éducation metallique. Le cd a eu une période creuse et has been, mais j'ai lu quelque part, il y a peu, que les ventes ont augmenté (aux USA) en 2021, pour la première fois depuis 2004 ! La rondelle va revenir en force j'en suis sur !

La rondelle est très à la mode, c'est certain.

Le support K7 a été l'outil majeur de mon parcours musical avant ma majorité, les années au collège puis au lycée. C'était aussi une époque où je n'écoutais pas encore de Metal, cela n'a commencé réellement que quelques mois après que j'ai été équipé d'un lecteur CD. Mais j'ai connu toutes les mêmes questions qui remplissaient nos vies d'adolescents : j'ai assidûment pratiqué le repiquage (terme employé alors par chez moi à la place de recopiage), les enregistrements d'émission de radios indés le doigt sur la touche "record" paré à attendre les débuts de morceaux, les prêts-échanges avec des camarades d'autres classes, les achats de K7 vierge de différentes longueurs  et les calculs de durée pour optimiser les repiquages en cours (attention, prends pas de Type I !). Et l'achat bien sûr avec ses terribles questions stratégiques budgétaires. À l'époque je m'amusais à réinterpréter au dessin les pochettes originales, quand je faisais des copies. J'ai aussi connu la réparation artisanale de bande déchirée, avec scotch et ciseaux, dans l'angoisse digne d'un chirurgien urgentiste (le résultat était quasi parfait, et dire que c'était une cassette originale !).

Ayant changé de goûts à temps avant que le support ne soit complètement passé d'usage, j'avais pu céder toute ma casséthèque de ma vie d'avant assez facilement auprès des magasins d'occasion qui peuplaient encore ma ville, comme les autres, pour m'acheter des CDs de Metal à la place.

Toutefois je n'en avais pas fini tout à fait avec les cassettes, car ma première voiture n'avait qu'un autoradio K7 qui m'a obligé pendant quelques années encore à recopier des CDs sur bandes vierges pour avoir autre chose que la radio à écouter en roulant. Cela a dû s'arrêter lorsqu'un connard m'a vandalisé l'appareil en ayant essayé de le voler un soir à Arles ! Depuis, plus de cassettes.

Aujourd'hui j'ai gardé dans un rayon pour le coup d'œil une brochette de cassettes de classiques du Metal que j'ai acquises très tardivement, entre 2000 et 2010, pour des sommes ridicules chez des disquaires d'occasion par hasard. Ce ne sont donc pas des trophées de l'époque, en réalité.

J'ai remarqué ce retour de la cassette d'abord au sein du revival Death Metal, dans des mailings de petits labels rééditant des démos sous ce format. L'analyse par David Martin dit tout ce qu'on peut dire du phénomène, à ce stade. Si j'ai beaucoup de souvenirs liés à ce format impossible à contourner à l'époque, je préfère définitivement celui du CD et je ne me vois pas du tout racheter des cassettes.

Merci également de m'avoir fait tomber de la chaise en me révélant un aspect peu imaginable de la vie de M. Damien Carraz, dont j'avais consulté les travaux dans son cadre professionnel et dont je ne me doutais nullement qu'il ait pu accessoirement me précéder très activement dans une passion que j'ignorais commune, et dans une région très voisine de la mienne, en plus !

@RBD, excellent ton commentaire. Pour parfaire ton passage sur Damien Carraz, outre ses activités de diffuseurs de bootlegs, démos et cie en K7, il fut surtout le batteur de SHUD , sublime groupe  de death/thrash d'Avignon et dont j'ai raconté l'histoire sur ma chaine Youtube "Voyage au centre de la scène" il y a 2 ans. Une amitié qui dure depuis plus de 30 ans !

Un format que j'aime beaucoup et que je n'hésite pas à acheter assez régulièrement.